LOS ANGELES, CA - 75% des superviseurs musicaux du cinéma et de la télévision ont signé des cartes d'autorisation syndicale pour former un syndicat et faire partie de l'International Alliance of Theatrical Stage Employees (IATSE), mais mercredi, l'Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP) a indiqué qu'elle ne le reconnaîtra pas volontairement.
Les superviseurs musicaux sont responsables de la sélection, de l'obtention et de la négociation des licences, ainsi que de la coordination de l'utilisation ou de la création de la musique enregistrée au service de la vision et du budget d'un réalisateur ou d'un showrunner. Les superviseurs musicaux facilitent certains des moments les plus appréciés du cinéma et de la télévision, mais les responsabilités se sont étendues, les conditions se sont détériorées et la rémunération a stagné et ne reflète pas l'impact culturel de leur travail.
Les superviseurs musicaux se sont réunis pour :
- être traités de manière juste et équitable par rapport à leurs collègues syndiqués
- Accéder aux régimes de soins de santé et de retraite du secteur.
- Normaliser les taux de rémunération pour lutter contre la discrimination et les disparités salariales.
- S'attaquer aux structures qui permettent aux studios de retarder le paiement des travailleurs pendant des mois.
- Avoir un siège à la table pour négocier de bonne foi avec les employeurs.
- Obtenir un contrat syndical exécutoire et codifié.
"Chaque travailleur mérite d'avoir des droits et une voix sur le lieu de travail, quelle que soit la façon dont votre employeur apprécie votre travail. Les travailleurs ont parlé, et l'AMPTP devrait respecter ses travailleurs et la démocratie en reconnaissant volontairement et immédiatement le syndicat des superviseurs musicaux", a déclaré le président international de l'IATSE, Matthew D. Loeb.
