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5 octobre, "Vendredi sanglant"

Des piquets de grève massifs ont été mis en place dans les studios Warner Brothers. Variety a décrit la scène :
"Les grévistes et la police des studios se sont mis en ordre de bataille avant le lever du soleil vendredi matin et les escarmouches ont commencé lorsque les non-grévistes se sont présentés au travail à six heures et ont tenté de franchir le piquet de grève. Les grévistes se sont déployés à partir de leurs barricades, ont arrêté les non-grévistes et ont fait rouler trois automobiles sur les côtés. À midi, des renforts arrivent des deux côtés. Des escouades de policiers arrivent de Glendale et de Los Angeles pour aider les policiers de Burbank, tandis que les grévistes, menés par Herb Sorrell, sont au nombre de 1 000. Lorsque d'autres non-grévistes tentent d'enfoncer le portail, une mêlée générale s'ensuit, au cours de laquelle divers instruments de guerre sont utilisés, notamment des bombes lacrymogènes, des lances à incendie, des poings américains, des gourdins, des bâtons de brique et des bouteilles de bière. Après deux heures de conflit, 300 policiers et shérifs adjoints ont dispersé les piquets et dénombré 40 blessés, sans gravité".
Les piquets sont retournés sur le champ de bataille le lendemain, armés d'une injonction d'un juge de la Cour supérieure qui interdisait à la police d'interférer avec la grève. Warner Brothers a obtenu sa propre injonction limitant le nombre de piquets de grève à trois par porte.
La semaine suivante, la violence a de nouveau éclaté chez Warner. Cette fois, tout le monde est armé. Trente-neuf personnes sont blessées.
De nombreux travailleurs de la Warner qui ont réussi à franchir les piquets de grève sont restés à l'intérieur du studio cette nuit-là. D'autres ont été amenés au milieu de la nuit. La violence s'est poursuivie tout au long de la semaine, bien que de manière moins brutale que les premiers jours.

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