La déclaration suivante a été publiée par l'American Federation of Musicians (AFM), l'American Federation of Television and Radio Artists (AFTRA), la Directors Guild of America (DGA), l'International Alliance of Theatrical Stage Employees, Moving Picture Technicians, Artists and Allied Crafts of the United States, Its Territories and Canada (IATSE), la Screen Actors Guild (SAG) et l'International Brotherhood of Teamsters (IBT) :
"Nous remercions et félicitons les sénateurs Reid, Leahy et Kyl ainsi que les membres du Congrès Smith, Conyers, Goodlatte, Watt et Berman et tous les autres cosponsors de la loi PROTECT IP et de la loi Stop Online Piracy, qui, face à un assaut de contre-vérités et à une forte pression pour revenir sur leur engagement, sont restés fermes dans leur conviction que la créativité américaine unique incarnée par les films, les programmes télévisés et la musique de notre pays mérite d'être protégée des profiteurs étrangers illégaux.
Nous nous sommes battus pour cette législation parce que les entreprises Internet illégales qui s'installent à l'étranger dans le but exprès d'échapper aux lois américaines ne devraient pas échapper aux mêmes règles de droit que celles qui s'appliquent actuellement aux sites Web américains illégaux - elles ne devraient pas être autorisées à engranger des bénéfices si elles vendent ou distribuent sciemment au consommateur américain des contenus et des biens obtenus de manière illicite, qu'elles n'ont pas contribué à créer ou à financer.
"Nous reconnaissons que nous faisons actuellement partie d'un débat complexe et important sur l'avenir, non seulement d'Internet, mais aussi de la créativité, de l'économie américaine, de la liberté d'expression et d'une société civile. Nous pensons que la lumière devrait être faite sur tous les aspects de cette discussion et sur tous ceux qui y ont un intérêt. Nous pensons que nous devrions discuter de ce que signifie un Internet "libre" non réglementé pour l'avenir du contenu, tout comme nous devrions également discuter de l'importance d'un Internet ouvert.
"Nous nous félicitons de ce débat. Nous espérons qu'un nouveau ton pourra être donné et que ce n'est pas un ton qui transforme notre plaidoyer pour cette législation en une implication que nous encourageons la censure. Notre engagement à l'égard du premier amendement date de plusieurs décennies et est établi de longue date - il a été rendu public bien avant que le mot "Internet" ne fasse partie du vocabulaire de chacun. Si l'on adhère vraiment à la liberté d'expression, on ne supprime pas les sites web de la Bibliothèque du Congrès, symbole même de la croyance de notre pays dans la connaissance et le savoir. Nous espérons qu'un nouveau ton pourra être donné sans opposer la créativité et l'innovation de nos réalisateurs, acteurs, interprètes, artisans et techniciens aux innovateurs d'autres industries. Nous espérons qu'un nouveau ton pourra être donné, qui n'inclura pas les attaques de sites web, les listes noires, les coupures et les mensonges. Nous pensons qu'un Internet qui ne permet pas le vol pur et simple doit être l'Internet du futur, sinon toutes les promesses qu'il contient ne seront pas réalisées.
"Nous sommes engagés dans un débat ouvert. Nous sommes tout aussi déterminés à protéger la capacité de nos membres à créer et à gagner leur vie en le faisant. Nous travaillerons avec les présidents Leahy et Smith pour rendre les deux possibles."